Marie-Ange Fougère (dir.), Alfred Capus ou le sourire de la Belle Époque, Éditions Universitaires de Dijon, coll. "Écritures",164 pages
Prix : 16 EUR Date de publication : 14 Novembre 2022.
Alfred Capus (1857-1922), totalement oublié aujourd’hui, fut une gloire de la Belle Époque. Il fut d’abord un chroniqueur apprécié pour son ironie souriante et sa fantaisie, puis un romancier, mais c’est au théâtre qu’il triompha : La Veine rencontra, en 1901, un énorme succès et fit de lui le dramaturge à la mode, célébré pour à la fois sa légèreté pleine d’esprit et son observation lucide des moeurs contemporaines.
Élu à l’Académie française en 1914, rédacteur en chef au Figaro de 1914 à 1920, il fut salué, à sa mort en 1922, comme l’incarnation de l’esprit français. Cet ouvrage s'attache à rendre justice à écrivain ignoré par l’histoire littéraire, en restituant les grandes lignes de sa vie et de sa carrière, mais aussi à replacer ses écrits, chroniques et pièces de théâtre en particulier, dans le champ littéraire de leur époque.
Ont participé à cet ouvrage : Marie-Ange Fougère ("Alfred Capus, l’homme de lettres" et "Alfred Capus en privé"), Stéphane Gougelmann ("L’homme aux allumettes. Alfred Capus vu par Jules Renard"), Laure Demougin ("Alfred Capus chroniqueur : de la fantaisie à la Grande Guerre"), Alain Vaillant ("De l’esprit considéré comme un des beaux-arts"), Clément Dessy ("Un réalisme anti-naturaliste ? Les romans d’Alfred Capus comme avant-scène"), Anne-Simone Dufief ("Le théâtre d’Alfred Capus : ''Une représentation animée de la vie"), Florence Fix ("Alfred Capus, l’aventurier de la morale") et Noël Herpe ("En guise de conclusion : Alfred Capus, auteur ORTF").
Un florilège de quelques textes de Capus figure à la fin de l'ouvrage.