Maman. Sa maladie, ses mises en scènes dans le fauteuil. Elle se couche quand elle entend le pas de Marinette.
Ses moments de lucidité. C'est alors qu'elle joue le mieux la comédie.
Elle tremble, se frotte les mains, claque des dents, et, les yeux un peu hagards:
- Qu'est-ce que je vais encore faire! dit-elle. Oh! Je vais m'y mettre.
"Je vais travailler. Quand on travaille..."
Elle fait une reprise à son bas.
Belle vieille encore, figure de sorcière aux traits nets, ou de vieille femme de roulotte, avec ses cheveux blancs ondulés.
Les asperges qu'on lui offre, elle les donne aux lapins.
Les femmes viennent la voir comme des voleuses. Elle n'a plus une chemise, ni un drap: elle a tout donné.
Elle finissait par dire: "Je n'ai plus besoin d'argent."
Suite demain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
En publiant un commentaire sur JulesRenard.fr, vous vous engagez à rester courtois. Tout le monde peut commenter (Les commentaires sont publiés après modération).