La prose est à Jules Renard ce que la musique est à Mozart: une justification totale. Il a connu autant que Mozart, la terreur d'être méconnu, de disparaître avant d'avoir trouver sa place dans le concert du monde, comme lui sans défense, n'ayant d'autre richesse et d'autre habileté , que la beauté du langage. Beauté pure, beauté nue, sans vaines couleurs, sans transpirations sentimentales, perfection qui tient lieu de toute vertu.
(Radiodiffusion française, France II-Régional, 2 mai 1958, Jules Renard par Jean de Beer.)
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