Dumas fils avait beaucoup de talent pour son époque. Depuis, on a appris une autre langue. Il n'y aurait peut-être qu'à récrire tout ça, je ne dis pas: avec plus de talent, mais avec d'autres mots. Dans vingt ans, il faudra peut-être faire le même travail pour les pièces de Capus et d'Hervieu.
On a dit que le Théâtre libre est rosse. Mais combien Dumas est mufle! Il a pour la femme un mépris d'esclave affranchi.
Nous faisons nos pièces avec nous-mêmes: où est-il dans les siennes? C'est plus général, mais ça manque de vie, et ce n'en est pas plus de tous les temps, puisque déjà on en est las.
Théâtre de dompteur.
Le valet de chambre lui-même a du style, et tous en ont un peu comme les valets de chambre. On annonce: "Monsieur le comte." Nous voilà fixés: c'est monsieur le comte. Tout le monde sait, par convention, ce que c'est, mais, quel homme, ça ne nous regarde pas.
C'est du sport, et ça reste humain parce qu'après tout, par travail et entraînement, il y a de l'humanité dans tous les sports.
On dit quelquefois: "C'est émouvant", et presque toujours: "C'est curieux." Oui, c'est bien curieux! Quelles drôles de gens! allons souper.
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