Comme j'appelle le chien, le vieux se retourne, croit que c'est lui que j'appelle, que je lui fais un signe, peut-être un pied de nez. Il s'éloigne et va m'attendre à une barrière de pré qu'il feint de consolider. Comme je passe, il se retourne, oh! pas nettement, et nos regards se rencontrent par-dessous nos nez. . Il ne salue pas, moi non plus. Nous passons. Il crache un bon coup. Et tout de suite j'imagine un drame.
Le surlendemain, comme Marinette m'offre le bras, je lui dis:
- Si le vieux nous voyait!...
- Il cracherait, dit-elle.
Elle aussi l'avait remarqué. M'en voilà malade.
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