Quelques-uns, Marcel Schwob, par exemple, aiment les écrivains étrangers quels qu'ils soient, par goût du dépaysement. Moi, je me défie d'eux, par goût de mon intérieur. Pour que je leur trouve quelque talent, il faut qu'il en aient le double. J'ai lu du Mark Twain, hier, pour la première fois. Cela me paraît fort inférieur à ce qu'écrit notre Allais; et puis, c'est trop long. Je ne supporte que l'indication d'une plaisanterie. Ne nous rasez pas! Et puis, il y a la traduction, ce crime des gens malhonnêtes qui, ne connaissant ni l'une ni l'autre langue, entreprennent avec audace de remplacer l'une par l'autre.
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