BLOG AMOUREUX DE JULES RENARD

mercredi 28 août 2013

Journal du 28 août 1889

C'est désespérant: tout lire, et ne rien retenir! Car on ne retient rien. On a beau faire effort: tout échappe. Çà et là, quelques lambeaux demeurent, encore fragiles, comme ces flocons de fumée indiquant qu'un train a passé.

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