Affaire du Maroc. Ça ne s’arrange pas si vite. Jaurès m'inquiète par son accent de patriotisme. S'il le faut...
Je regarde mon livret. Il me dit qu'en cas de mobilisation il faut attendre un nouvel ordre. J'attendrai. On a moins peur de la guerre à quarante ans qu'à vingt. A vingt ans, le patriotisme est imposé; à quarante, il est raisonné.
Oui, la guerre est odieuse! Oui, je veux la paix, et je lâcherais tous les Maroc pour vivre en paix.
Si, tout de même, les Allemands prenaient cette soif de paix pour de la peur, s'ils s'imaginaient qu'ils vont nous avaler, d'une bouchée, ah! non.
Au fond, je tiens plus à la paix qu'à la vie.
On marcherait, et bien, je vous jure!
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