Jules Renard commente un dessin de Félix Vallotton représentant une scène de bain de mer observée depuis la plage par une foule de philosophes drapés dans leur peignoir, suite:
- La mer me fait mal aux yeux, je ne peux pas regarder la mer. Dans mon voyage de noces, j'ai vu toute la côte d'azur en tournant le dos à la mer.
- Pour moi, c'est réglé: chaque fois, le spectacle grandiose de la mer "m'avance" de huit jours.
- Au coin, à gauche, un écumeur de mer sort de la mer, tandis qu'un prêtre y court laver son âme.
- Cette femme accroupie veut elle-même oindre son enfant d'huile et le frotter de galets pour qu'il sorte vainqueur de la lutte dans le palestre.
Suite demain vendredi. (Nib, supplément à la Revue Blanche, n°2, 15 février 1895)
- La mer me fait mal aux yeux, je ne peux pas regarder la mer. Dans mon voyage de noces, j'ai vu toute la côte d'azur en tournant le dos à la mer.
- Pour moi, c'est réglé: chaque fois, le spectacle grandiose de la mer "m'avance" de huit jours.
- Au coin, à gauche, un écumeur de mer sort de la mer, tandis qu'un prêtre y court laver son âme.
- Cette femme accroupie veut elle-même oindre son enfant d'huile et le frotter de galets pour qu'il sorte vainqueur de la lutte dans le palestre.
Suite demain vendredi. (Nib, supplément à la Revue Blanche, n°2, 15 février 1895)
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